Une matinée brûlante..[PV Ezreal Izawu]

~ Le soleil dardait de ces premier rayons, et la fraîcheur matinal régnait sur la ville. Les ruelles étaient vides, les volets étaient tous fermés et aucun bruit ne venait bouleverser ce silence... excepter une petite ombre qui sautait agilement de toit en toit. On entendait alors des cris de ci de là, des gendarmes plus précisément qui courait bruyamment dans les rues. La raison de leur agitation était cette ombre qui s'agitait sur les toits, et cette ombre était un chat. Un chat noir plus précisément. Les gendarmes essayaient tant bien que mal de suivre cette petite voleuse qui venait, dès l'aube, de voler un croissant chaud de chez le boulanger à la sortie de la ville. Mais qui pouvait résister à une odeur pareille après tout ? Cependant les gendarmes du coins qui avaient l'habitude de connaître ce petit chat aux yeux vert pour ces voles de poisson, de viande et d'autres denrée l'avaient aperçue en sortant de la boulangerie, un croissant dans la gueule, comique non ?
Les gendarmes la poursuivait en essayant de ne pas la quitter des yeux, pour la cerner et l'envoyer à la fourrière. Mais le chat, commençant à se lasser de cette course décida d’accélérer le rythme pour échapper à leur minable vue et sauter dans un arbre.
Tapis sur lui même, le félin attendit que les choses se calme. Il s'allongea et, bercer par le vent chaud et par les rayons du soleil qui passaient au travers des feuilles, calma son petit cœur qui s'était un peu trop affolé...

~ Une fois le danger écarter, elle repris le croissant dans sa gueule, descendit de l'arbre et galopa dans des petites ruelles en évitant un maximum le contact humain puis traversa un petit pont de pierre avant de passer au travers de la chatière d'une animalerie située non loin du pont. A l’intérieur de la modeste boutique, elle grimpa sur le comptoirs en observant la salle et les cages vides qui y trônait un peut partout avant de déposer le croissant qui avait entre temps refroidit.

Tu es encore partie.. fit la voix tremblante d'un vieillard qui s'approchait difficilement du jeune félin.

Miaoou fit le chat en ronronnait des caresse que le vieillard lui offrait.

C'est dangereux de vagabonder de nos jours.. Tu n'aurait pas dû partir. Je t'ai dit de ne plus m'apporter de nourriture...tu m'écoute, Natsumi ?

Le chat lui lança un regard vexé, pris la mouche et descendit du comptoirs avant de se transformer en une belle jeune fille à la peau extrêmement blanche et aux cheveux noirs comme la nuit. Elle portait de longs collant rayés noir et blanc sans chaussures, un short en jean, un haut noir déchiré laissant apparaître ces bras et son ventre plat. Elle se leva et regrimpa et observa le veillard avec un regard remplie de culpabilité.

Je ne t'en veut pas.. Mais tu sait très bien que c'est risquer de sortir.. Merci pour le croissant, maintenant reste tranquille tu veut ?

~ Elle lui tendit un sourir avant de se poster devant la vitrine de la boutique. A elle seule, elle remplissait un lourd passer qui lui avait provoquer tristesse et haine envers les humains, mais cet homme l'avait recueillis alors qu'elle était briser et à fait preuve de patience et de générosité auprès d'elle.. Si il n'avait pas été si vieux elle aurait pu dire qu'elle en était amoureuse, amoureuse de son âme.. Mais cet homme si chère à son cœur allait partir en retraite, il n'y avait plus d'hybride sauf elle et il ne se fesait plus livrer.. Natsumi est la dernière qui doit être vendue.. Et étend donner qu'il a de nombreux problème financier, il ne peut pas l'adopter, c'est pour cette raison qu'elle vole un peut pour lui, c'est une certaine marque de gratitude. Or la police l'a menacée que s'il ne l'a vendait pas bientôt, on l’emmènerait à la fourrière car l'animalerie est en faïte depuis bien longtemps...
Natsumi n'y pouvait plus rien. Elle était allongée près de la vitrine à observer les humains avec leur odeur écœurante se promener ou aller au marcher, mais elle préférait fermer les yeux et écouter le ruisseau qui coulait sous le pont, les oiseaux et leurs mélodies aviaires et pleine de mélancolie..

C’est dans le noir que les plus grands prédateurs cherchent leurs proies et Ezreal échappé pas à cette règle. Il avait tout d’un humain ordinaire, un garçon comme les autres avec un métier des plus dangereux. Il était devenu…Chasseur d’humain. Normalement c’est les hybrides sauvages que l’ont chassent pour les mettre à la fourrière mais là, c’est bien les humains qu’il traquait. Il n’avait pas de patron fixe et il ne demandait aucun salaire. Sa seul satisfaction était de savoir tous ces bourreaux en prison voir pire celons la situation. Ezreal n’était pas un enfant de cœur, après tout il avait toujours vécu dans la haine et la violence, le meurtre et la torture faisait de lui un chasseur sans cœur.
Cette nuit là, le jeune humain était parti en chasse en direction des grands buildings. La sécurité était bien trop importante pour attaquer de front mais il avait plus d’un tour dans sa poche. Vêtu d’une simple veste blanche avec une grande capuche pour cacher sa tête et une bonne partie de son visage, un jean bleu et une paire de basket, une tenu fort simple pour un métier des plus dangereux. Spécialisé dans les armes à distances, il avait prit pour ce matin un fusil de snipe qu’il cachait dans un étui à violon. La cible était un homme de cinquante ans qui acheté des hybrides pour abuser de leur corps avant de les abandonner voir les tuer. Une cible parfaite pour calmer les sautes d’humeurs d’Ezreal qui soufré de la solitude depuis qu’il avait aménagé dans sa nouvelle maison.

La nuit était froide, déserte et peu accueillante, mais c’était aussi le moment de la journée que l’humain aimé le plus. Seul dans un monde endormie, il marchait lentement mais surement en direction de son prochain meurtre, son étui à violon volant librement dans un mouvement de balancier régulier. Au pied de l’immeuble, il observa la rue parallèle pour découvrir la voiture de sa cible. Au moins on ne lui avait pas menti. Seconde étape, trouvez son lieu de tir et pour cela il devait prendre de la hauteur. Il n’eut pas beaucoup de mal pour ça, un escalier extérieur lui ouvrant presque ses bras. Une fois sur le toit d’une maison, il s’installa confortablement pour monter son arme tout en regardant de temps en temps sa montre pour voir s’il était toujours dans le temps. Presque à hauteur de sa cible, il s’allongea sur le toit, la photo de sa cible installé sur le côté pour l’avoir en visuel.

Il n’avait plus qu’à attendre…Attendre…Attendre. Le soleil montrait le bout de ses rayons et sa cible aussi. La lumière allumait, il pointa le bout de son canon en direction de l’unique fenêtre de l’appartement, le volet se levant lentement jusqu’à dévoiler le visage de l’humain. Un bruit sourd se fit alors entendre, une détonation étouffé grâce au silencieux. Il venait d’abattre un nouveau bourreau dans un sourire satisfait. Il n’avait pas de temps à perdre maintenant, il remit son arme en kit pour le ranger mais alors qu’il allait redescendre il croisa du regard une hybride qui sautait de toit en toit. L’aurait t’elle vue !!!! Ne cherchant pas à savoir, l’humain se mit à lui courir après tout en faisant attention de pas tomber. Bien évidemment, il avait du mal à la suivre et il perdit sa trace non loin du parc. A bout de souffle, fatigué du manque de sommeil et aussi de la pression de cette fait prendre, il abandonna l’idée de la retrouver. Mais alors qu’il allait retourner chez lui, il croisa de nouveau l’hybride qui semblait elle aussi plus détendu. Une chance pour lui qui la prit alors en filature jusqu’à une animalerie. Étrange me direz vous mais au lieu de prendre d’assaut le bâtiment il cacha son étui dans une grande poubelle et il se dirigea ensuite vers une banque pour retirer assez d’argent afin se payer une neko de luxe voir plus précisément la neko qu’il avait vue juste avant.

Ezreal se méfiait de la réaction de l’hybride, l’avait-elle vraiment vue ou c’était le fait du hasard qu’elle se retrouvait elle aussi sur le toit à ce moment là. Il allait bientôt avoir la réponse et tout en s’approchant de la vitrine il regarda le monde autour de lui, ne voyant pour le moment aucun danger. Il n’était pas vraiment discret après tout, son visage froid et son tatouage attirant facilement l’attention ainsi que ses yeux le faisaient sortir facilement du tableau. Maintenant devant la vitrine, il croisa du regard l’hybride qui fallait le dire n’avait pas laissé indifférent l’humain. Mais il n’avait pas le temps de la détailler du regard et il poussa la porte de l’animalerie pour rentrer à l’intérieur. Qu’elle ne fut pas sa surprise en voyant que toutes les cages étaient vides. Ne cherchant cependant pas à savoir la raison de tout ça, il fixa l’hybride puis le vielle homme.

- Cette hybride est elle à vendre ?
- C’est ma dernière…Elle est précieuse pour moi. Sa valeur est élevée et…

Avant même que le vendeur est fini sa phrase, Ezreal sorti de sa poche une liasse de billet qu’il envoya sur le bureau tout en fixant l’hybride d’un léger sourire. Il n’avait aucune mauvaise attention envers elle, au contraire puisqu’il voulait la sortir de cette endroit qui lui rappeler son ancienne vie. Mais alors qu’il la regardait ainsi que le vendeur à tout de rôle il pouvait entendre au loin les sirènes de gendarmerie s’approchaient et il gardait un œil sur l’extérieur, se demandant s’ils venaient pour lui où bien pour elle. A moins que sa ne soit une fausse piste mais il n’y croyait pas beaucoup.

Une animalerie. Sa faisait longtemps que l'humain n'y avait pas posé le pied. Mais pour une fois il n'était pas venu par plaisir mais plutôt par nécessité car il devait poser quelque question à cette hybride et le meilleur moyen de l'avoir sous la main était encore de l'acheter. Et comme à son habitude, l'histoire n'allait pas se dérouler comme prévue. Il ne fut pas étonner d'avoir une réponse aussi net et franche de la neko. Après tout, pour sortir seule elle devait avoir un caractère fort et sans pitié ce qui n'était pas pour déranger l'humain bien au contraire. Seul contre deux personnes, il ne bougea pas de sa place tout en gardant un œil et une oreille sur l'hybride pour écouter ce qu'elle avait à dire. A ne pas en douter, il n'était pas le bienvenue en se lieu et il n'eut pas beaucoup de mal à comprendre qu'elle avait dû s'attacher au vendeur étant la dernière en ces lieux. Et vue l'état des autres cages sa devait faire un long moment maintenant.

-Calme toi, tu n'as aucune raison d’être agressive, j'ai juste quelque questions à te poser. On va parler calmement d'homme à hybride et le tour est joué.

Ezreal n'avait aucun mal à sentir la haine que la neko dégagé . Il le savait lui même qu'il n'aurait pas dû venir en se faisant passer pour un bon samaritain. Bah après tout, maintenant qu'il était là il n'avait plus rien à perdre. Fixant à tour de rôle les deux autres acteurs de cette pièce, son attention fut vite détourné par un son de pas peu agréable. S'écartant alors du passage, il se mit légèrement en retrait pour découvrir les auteurs de tout se tapage. A sa grande surprise, ce n'était d’autre que les gendarmes qui venaient d'entrer dans l'animalerie avec des attentions plus que douteuse. Ne bougeant pas de sa place, l'humaine ne faisait que regarder et recueillir des informations sur son dernier achat. Seul contre six hommes...Une bien mauvaise situation pour le chasseur d'humain mais comme à son habitude il ne pouvait pas rester tranquillement dans son coin. Non non sa aurait été trop simple de laisser la justice faire son travail. Au départ il n'aurait pas bouger, mais voir ce vieille homme se décarcasser pour sauver sa neko l'avait légèrement ému. Bon, il était temps pour lui de sortir de l'ombre afin de redevenir l'acteur principal. Mais les cris et hurlement de l'hybride commençait à l'énerver et cette situation tout autant. Bien qu'il tuait sans aucune pitié des hommes, voir une femme en détresse était insoutenable à ses yeux et c'est pourquoi il s'approcha dans l'idée de l'aider. Presque à sa porté, il sentit une pression sur son épaule et sans résister il se retourna pour fixer l'humain droit dans les yeux.

- Eh toi !
- Hum...
- Mais tu es …. !!!!

Et avant même que le gendarme n'est eu le temps de finir sa phrase, Ezreal l'avait attrapé par le cou afin de le faire reculer. Utilisant l'effet de surprise, il plongea sa main sur le côté du gendarme afin de prendre son arme de fonction et d'un geste habile il fit sauter la sécurité pour de loger une balle dans la jambe de sa première victime. Ne perdant pas de temps, il plongea sa main libre dans l'ouverture de sa veste afin de sortir trois couteaux de lancer qu'il envoya en même temps en direction de l'hybride. Le premier se logea dans le cou du gendarme qui le maintenez prisonnière et le second se logea en plein cœur du gendarme juste derrière, le troisième couteau se plantant sur une poutre situé juste au niveau de la jeune hybride.

- Sort par derrière avec le ptit vieux. Je m'occupe de faire diversion. On se retrouve à l’hôtel. Demandez la chambre du sous sol. Nom de code : Bloody's wolf. Et pas de bla bla inutile. Vous y serez à l’abri la bas !Je vous y rejoint des que possible et tient prend ça. Il n'y a qu'un numéro et c'est le mien. Appelle moi en cas de besoin.

Le temps du dialogue était terminé, et à peine sa phrase fini l'humain se dirigea vers la porte principal tout en envoyant son portable de secourt en direction de l'hybride. Une fois sortie du bâtiment, il se posta devant la porte d'entrée afin d’analyser la situation. Il y avait encore les deux voitures de polices et une idée de génie traversa son esprit. Vue la position des voitures, le conducteur ne le vit pas arriver et d'un simple coup de poing il l’assomma en lui visant la tempe.
Retirant le corps de la voiture, il attrapa la cibit afin d'appeler le qg central.

- Patrouille ici ...* Il jeta un rapide coup d’œil sur l'insigne du gendarme * … 2454. Demande de renfort dans le parc. Une neko et un vielle homme en fuite se dirige vers cet endroit.
- Bien reçu. On vous envois du renfort.

Et voilà, le tour était joué. Il venait d'envoyer la gendarmerie à l’opposé de la leur. Il était temps pour lui de rentrer à l’hôtel. Au fond de lui il espérait qu'elle est pu sens sortir mais quelque chose au fond de lui lui disait le contraire. Espérons qu'il se trompait.